Depuis quelques semaines, je suis en rééquilibrage alimentaire. Ces dernières années, mon corps gonflait sans raison et stockait tout ce que je mangeais. Sport plusieurs fois par semaine, réduction des produits industriels, alimentation quasi végétarienne, sucres totalement réduits… Rien ne fonctionnait, je continuais à me gorger d’eau, de gras et à avoir constamment faim même après un repas copieux.
Depuis quelques années déjà, je bataillais avec l’alimentation et avec le concept de plaisir alimentaire. La cuisine m’a permis de prendre en main mon alimentation, le sport de me détendre et d’évacuer le stress, les doutes et les toxines mais mon corps n’assimilait pas tout les efforts que je faisais.
Il était hors de question de suivre les régimes tendances des magazines, hors de question de me mettre à la diète pour rentrer dans ce mini-itsy-tout-petit-bikini car l’été approchait… Je me refusais tout simplement de tomber dans ces travers de magazines « féminins » car tout régime non suivi médicalement est dangereux. Pourtant, il a bien fallu me rendre à l’évidence, même en mangeant relativement sainement et en me dépensant, mon corps ne m’appartenait plus.
Le début du rééquilibrage alimentaire – le choc
Sur les conseils de mon amie Anne, je prend RDV pour une consultation avec un nutritionniste. Persuadée que j’ai besoin d’aide pour me réapproprier mon corps, pour pouvoir identifier les aliments qui ne me conviennent pas (pour mieux les appréhender par la suite) et pour réapprendre à manger.
Le constat tombe. Je suis en surpoids, j’ai pris 18kg en 7 ans et ma santé est en jeu (et avec le diabète qui court dans la famille, je préfère ne pas tenter le diable.)
Le médecin me met donc au « régime », c’est-à-dire que je vais devoir suivre pendant plusieurs semaines, un programme qui vise à me « purger » des toxines accumulées ces dernières années via une phase de sevrage, tout en réapprenant à manger avec les phases 1, 2 et 3 avant de penser à une stabilisation.
Premiers pas vers la guérison
Je ne vous le cacherais pas, ce 1er RDV a été un choc mais il m’a aidé à comprendre. Je savais que j’avais pris beaucoup de poids ces dernières années, sans trop forcément comprendre pourquoi. La raison principale est que je ne donnais pas le carburant nécessaire à mon corps, pour que celui-ci fonctionne correctement.
Un cocktail de vitamines et une première liste d’aliments autorisés plus tard, je commence le « régime ».
Cela fait maintenant plus d’un mois que je ne consomme plus de glucides (féculents, sucres, alcool) et que j’ai drastiquement réduit mon apport en matières grasses et me voilà délestée de plus de 8 kg. Cela fait un bien fou, tout en sachant que je n’ai quasiment plus de fringales durant la journée (merci les protéines) !
La phase la plus dure a été l’arrêt total des fruits durant 1 mois. J’adore cela, et force est de constater que le smoothie du matin (quand je petit-déjeunais) ne m’a pas aidé à faire fonctionner mon corps comme il le devait.
Mais qui dit régime, ne veut pas dire 0 gourmandises ! Durant ces dernières semaines, j’ai appris à cuisiner autrement avec les quelques aliments autorisés. Je vous propose aujourd’hui justement, une recette que j’ai eu l’occasion de tester plusieurs fois durant ces dernières semaines et qui m’a permis de réduire les glucides sans réduire le plaisir !
Comment cuisiner avec moins de glucides (sans féculents) ?
Comment ? En substituant les classiques nouilles de riz (IG haut) par des nouilles de konjac ! Anne en a parlé sur son blog, le konjac est l’allié des régime à IG bas.
Le konjac est une plante originaire d’Asie, traditionnellement consommé au Japon
Les kishimen (nouilles de konjac) ont :
- 0g de matières grasses
- 1.5g de glucides
- 5.9 de fibres alimentaires
- 0g de proteines
- 0g de sel pour 1 portion soit 150g.
Cela rentrait tout à fait dans ma phase de sevrage et dans la phase 1 donc j’ai décidé de tester (avec l’accord de mon médecin tout de même) !
Petite précision sur ces nouilles de konjac, il n’y a absolument aucun goût de konjac (ou autre), donc cela nous apporte une plus grande liberté en cuisine ! Veillez à bien relever les légumes et les protéines qui accompagnent ces nouilles afin d’avoir un plat délicieux.
Nouilles de konjac aux épices, crevettes et légumes
Ingrédients
- 1 paquet(s) nouilles de konjac
- 100 g crevettes
- 1 c. à soupe sauce sriracha
- 1 c. à soupe concentré de tomates
- eau
- 1 c. à café huile de coco
- 1 gousse(s) d'ail
- ¼ oignon(s)
- ½ oignon(s) nouveau(x)
- graines de sésame
- quelques champignon(s) shiitaké(s)
- quelques champignon(s) de Paris
- sel
- poivre
Instructions
- Chauffez une cocotte avec l'huile de coco, l'ail et l'oignon coupés en dés.
- Ajoutez les shiitakés et champignons découpés en lamelles, les épices et laissez cuire environ 5 minutes.
- Ajoutez la sauce sriracha, la tomate concentrée et un peu d'eau pour fluidifier un peu la sauce tomate épicée.
- Pendant ce temps là, faites bouillir une casserole d'eau pour la cuisson des nouilles. Une fois que l'eau bout, ajoutez vos nouilles égouttées et laissez cuire 3 minutes pour des nouilles fermes, 5 minutes pour des nouilles fondantes. Égouttez et réservez.
- Disposez les nouilles dans votre assiette ou bol, ajoutez les crevettes épicées sur le côté. Ajoutez les graines de sésame pour décorer et pour apporter ce petit je-ne-sais-quoi (suis-je folle ?) ainsi que l'oignon nouveau haché.
- Rectifiez l'assaisonnement si nécessaire.
Résultat : ce plat est savoureux, léger à digérer et rassasiant !
Plein de courage ma belle !
Merci Anne !
Bonsoir geekette. Je suis dans le même cas que toi, le stress étant l élément déclencheur de mon surpoid…. seulement aucun médecin n a trouvé un moyen de m aider. Je te souhaite du courage et te félicite pour ta victoire contre ces vilains killos 🙂
Merci Diane ! Dors-tu suffisamment bien ? Le sommeil joue sur le stress et la prise de poids également ! Si je peux te conseiller, essaye la méditation, de t’accorder des moments à toi, le sport afin de stresser moins et de réguler ta sécrétion d’hormones 😉 Cela m’a grandement aidé, en complément de ce rééquilibrage alimentaire 🙂
Hummm, un plat qui me tente beaucoup. Léger et bien parfumé, il semble excellent 😉